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Et par contre est-ce cela le plus capital : la voyance par mail n’impose rien. Elle ne pousse pas à convier, ne crée pas de tension, ne dramatise pas. Elle expose, suggère, propose un lacet. À chacun de l’habiter ou pas. Ce process non intrusif est rare. Il laisse à la personne consultante la propension de surnager maître de ses évolutions intérieurs. Rien n’est urgent. Rien n’est figé. Et cela vient peut-être ce dont ils ont le plus besoin dans quelques saisons : un accompagnement sobre, lumineux, mais qui ne prend pas la coeur. La consultation téléphonique créé permet cela. Elle prend au doctoral la question, mais encore le droit de ne pas préférer tout savoir. Elle accepte que l’on chemine avec des demi-réponses, avec des localisations d’ombre, avec des solutions qui se révèleront toutefois ensuite. Ce n’est dans ces conditions pas une voyance figée, froide ou distante. C’est une voyance posée, respectueuse, structurée. Une forme de bourse plus qu’un galanterie. Elle demande tant à celle qui écrit la question qu’à celle qui la lit. Elle ne se limite pas à transporter une information. Elle invitation à la explorer. Elle s’accorde avec celles qui ne cherchent pas se précipiter, qui ne cherchent pas une prédiction immédiate, mais une aide abrégé pour expliquer ce qui ne se dit pas sagement. Dans cette démonstration, le mot écrit s'avère un vecteur. Pas un sentence. Pas une certitude. Juste un point d’appui pour courir loin un doigt plus loin, à son rythme.
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